Atlas Biodiversité Territoriale / Comité Scientifique du 26 avril 2018 : Bilan de l’année 1

Atlas Biodiversité Territoriale / Comité Scientifique du 26 avril 2018 : Bilan de l’année 1

Le Comité Scientifique de l’Atlas de la Biodiversité s’est tenu le 26 avril 2018. Il a rassemblé une trentaine de participants (1), élus et structures compétentes dans le domaine de l’environnement. Monsieur Pierre Jarlier, président du SYTEC accompagné de Jacques Couvret, vice-président a rappelé  les objectifs forts poursuivis par le syndicat, dans la réalisation de l’Atlas de la Biodiversité Territoriale et son articulation avec l’aménagement du territoire :

« La biodiversité de ce territoire est une de nos forces. Elle est une richesse intrinsèque, une véritable ressource qu’il faut préserver pour qu’elle soit un facteur de développement et non une contrainte, c’est notre responsabilité collective.  Elle nous permettra de créer des produits à forte valeur ajoutée.
Il a complété : « Il ne s’agit pas sanctuariser l’est du Cantal mais nous devons accepter certaines contraintes pour viser l’excellence. Notre attractivité  dépendra de la qualité des choix que nous ferons ici. Les projets de développement que nous mènerons devront être exemplaires. La Biodiversité et le développement sont  complémentaires sur notre territoire, nous ne pouvons pas les opposer. »

Les objectifs de l’Atlas de la Biodiversité du SYTEC

Sabine Boursange et Clément Rollant de la LPO ont présenté le bilan de l’année de l’Atlas de la Biodiversité de juillet 2017 à mars 2018 en rappelant ses objectifs.

  • Améliorer les connaissances de la biodiversité du territoire pour mieux la valoriser
  • Partager les connaissances avec les habitants et les acteurs du territoire
  • Améliorer la prise en compte de la biodiversité dans notre vie quotidienne quotidien et la prendre en compte dans les projets d’aménagement du territoire

► La biodiversité est une richesse, une ressource pour le territoire. Elle est un des supports du développement local : au niveau agricole, pour une agriculture d’excellence, et au niveau touristique. La connaissance de la biodiversité passe par un état des lieux des connaissances actuelles sur la biodiversité du territoire et, par une amélioration des connaissances par le biais des enquêtes participatives et des inventaires par des spécialistes.

Bilan du programme de sciences participatives : données collectées par les habitants du territoire

Un programme de Sciences participatives a été élaboré pour faire participer le grand public et ainsi le sensibiliser à cet enjeu majeur.

3 enquêtes ont été proposées aux habitants qui ont pu observer 4 espèces de fleurs indicatrices d’une bonne qualité des sols, des papillons indicateurs de la qualité des milieux ouverts et des espèces dites emblématiques. Au total 739 données ont été collectées, grâce à 33 contributeurs, sur 53 communes du territoire. Elles ont surtout été données en été (414 données, contre 264 en automne et 97 en hiver).

Les espèces les plus observées ont été la gentiane jaune, le citron et la piéride du chou pour le papillon et le milan royal, le cerf élaphe, et les chauves-souris pour les espèces emblématiques. Les animations de l’été et de l’hiver ont attiré un nombre croissant de participants. Elles continuent au printemps avec le 2 mai une animation sur la faune animée par la Fédération de Chasse, puis à venir une animation sur les fleurs au mois de mai et une autre sur les papillons en juin.

Bilan du Diagnostic de la biodiversité et des continuités écologiques du territoire

Les diagnostics des inventaires par des spécialistes ont permis de collecter 1 321 242 données dont 454 700 ont été exploitées (les 739 données des enquêtes participatives sont comprises dedans).

Les 20 jours d’inventaires réalisés par la LPO ont permis d’améliorer la connaissance de la biodiversité sur les deux zones blanches sélectionnées, à savoir le Cézallier et la Margeride, Les espèces à enjeux (2) sur les différents milieux (humides, forestiers et ouverts) ont ainsi été déterminées.

Première phase de la formalisation de la Trame Verte et Bleue du territoire du SYTEC  

Denis Hertz du CPIE a présenté :

  • Une synthèse des documents existants (le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) de la région Auvergne (approbation Juillet 2015), les documents et études du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne et du futur Parc Naturel Régional de l’Aubrac, des documents d’urbanisme des communes du territoire et le Scot des territoires voisins
  • Intégration/vérification de l’état des lieux biodiversité / milieux naturels
  • Une identification des points de convergence/divergence éventuels entre tous ces documents (notamment ceux qui présentent un caractère réglementaire).

L’agence Régionale de la Biodiversité a salué le travail de qualité réalisé par les différents prestataires et a rappelé le caractère ambitieux de ce programme réalisé par le sytec.

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