Traiter nos déchets en limitant l’impact de l’enfouissement sur l’environnement

Un centre d’enfouissement est une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise à autorisation où sont stockés les déchets ménagers ultimes et assimilés.

Un site réglementé et surveillé

Sur le site des Cramades, l’ISDND (Installation de stockage des déchets non dangereux en cours d’exploitation – conformément à l’arrêté préfectoral n°2007-1089) est un ensemble de casiers creusés dans le sol dont le fond et les flancs sont recouverts d’une géomembrane (membrane étanche aux fluides) où les déchets sont déposés.

Mis en service en juillet 2009, il répond strictement à la réglementation en vigueur : étanchéité du casier, collecte et traitement du biogaz et des lixiviats (gaz et jus issus de la fermentation des déchets enfouis).

Un casier d’enfouissement, ça ressemble à quoi ? 

  • Il est comme un grand « trou ». Sa superficie est de 7 990 m2.
  • Lors de sa création, 140 000 m3 de terre ont été retirées.
  • Il est géré par tranches successives, indépendantes les unes des autres, au nombre de 3.
  • Chaque tranche est divisée en 3 parties, ou alvéoles, occupant chacune 1/3 de la surface au sol et mesurant 3 mètres.

Les travaux de construction du casier ont duré 9 mois. Le fond et les flancs du casier sont recouverts d’une géomembrane étanche (membrane étanche au fluide).

Durée de vie du casier d’enfouissement

La capacité maximale de ce casier sera atteinte d’ici 2021 quand les 3 tranches auront été remplies, soit 21 mètres de haut (une tranche mesure 7 mètres de haut), soit une quantité de 400 000 tonnes de déchets estimée. Un 2ème casier sera alors mis en service, sur la nouvelle zone de stockage, pour une durée de vie d’environ 8 ans.

Les anciens casiers : après l’exploitation, la réhabilitation

L’ancien site a été mis en service en 1977, et a été fermé en juin 2009. Le dernier casier date de 2003 et a été fermé en 2009.

Il a été recouvert d’une couche d’argile (1,50m) et équipé d’un système de captage des biogaz afin de limiter au maximum les nuisances.
En effet, bien que l’enfouissement des déchets soit arrêté, la production de lixiviats et de biogaz continue. Il convient de minimiser les nuisances avec l’environnement par :

  • la mise en place d’une couverture imperméable et d’une couche drainante et le recouvrement avec de la terre végétale.
  • la stabilité des terrains
  • le choix des espèces végétales adaptées (racines peu profondes) pour la réhabilitation paysagère du site.